[4413sylvie]

Bonjour, quelqu'un aurait-il des photos de la rue des prés vers 1960-1965 ou histoires
ma grand-mère habitait cette rue au-dessus d'une petite entreprise de transformation de poissons. Elle habitait au 1er étage dans un petit logement de deux pièces. Je me souviens qu'il y avait un grenier à l'arrière, immense, contenant des malles en osier, des grandes bombonnes en verre (des marie-jeanne je crois). Pour moi ce grenier était interminable. Et cette odeur de poisson qui me restait dans les narines.
Si quelqu'un pouvait me répondre, ce serait sympa. Je n'ai aucune photo de cette période de ma vie.

Merci à tous ceux qui veulent bien me répondre.
Cordialement
sylvie lemasson

rue des Prés au début du XXè s

[l'trou au quin]

bonjour , bienvenue ,
c etait a quelle hauteur de la rue des pres ??coté place NICOLAS SELLES ? au dessus du comptoir de peche ?(pas trop sûr de l appellation /> )c etait COUTURE qui devait en etre un actionnaire !....ou alors du coté CHASSE DU PUITS , boucane au pé TOQUE?

tu vas dans la GALERIE , histoire des rues de FECAMP, tu devrais trouver ton bonheur ...

[4413sylvie]

Bonjour
Merci de votre réponse. le logement se situait entre la place nicolas Selle et l'escalier qui monte rue des Prés.
De ce que je me rappelle, c'était un petit atelier avec une porte sur le côté pour monter au logement.
A l'époque, en face, il y avait des hangars où étaient garés des véhicules pour vendre de la glace. Pardon, je ne rappelle pas du nom. Je les voyait sortir pour aller sur la plage.

Cordialement.
Sylvie Lemasson.

[Forcibleman]

De la "marie-jeanne" c'est une herbe fumeuse /> .Les bonbonnes en verre qui était souvent protégées dans des paniers fermés en osier, c'est des Dame-Jeanne. />

[4413sylvie]

Bonjour,
je viens de lire votre message. Cela m'a fait tout drôle. j'avais 7 ou 8 ans à l'époque. Oria, je m'en souviens maintenant.
Je suis née à Fécamp, mais je n'y est pas vécue, les parents ont trouvé du travail près de Rouen et sont partis là bas. Mais mes grands-parents paternels sont restés rue des Prés. Je passais mes grandes vacances là-bas. Je n'ai que de de vagues souvenirs. Et le peu que je me rappelle c'est important pour moi.
J'en ai presque pleuré tellement cela m'a touché.

Merci à Pilier de Comptoir et Amiral qui m'avez répondu si gentiment.
Cordialement
Sylvie Lemasson

l, le 14 mai 2010, 17:16 , dit :

le marchand de glace c etait ORIA .....j ai habité place NICOLAS SELLE de 63 a 82 ...mais je n ai malheureusement pas de photos de cette rue !!. /> />

tu devais donc habiter,pres des magasins a l armement S.A.F.....qui etaient en face de chez ORIA ...

[Ticamçot]

4413sylvie, le 13 mai 2010, 19:28 , dit :

......... rue des prés vers 1960-1965 ou histoires...................;Merci à tous ceux qui veulent bien me répondre.............

Bonjour Sylvie!
Pas de photos /> , mais une anecdote de cette époque, rue des prés, dans le secteur entre la rue du domaine et les escaliers, celui des ateliers de mécanique: Boga, Devaux....

Justement, de ce côté, c'était la fabrication des planches à chalut chez Boga.

Des jeunes jouaient au ballon dans la rue, et souvent le ballon atterrissait dans l'atelier et les ouvriers le renvoyaient volontiers lorsque cela se produisait.

Un jour le ballon atterrit près de la gamelle au "coltar" qui servait à enduire les planches, et ce qui devait arriver arriva : le dessinateur qui se trouvait là, facétieux, trempa brièvement le ballon dans le coltar (à peine tiède) et le renvoya au jeune, heureux, qui le bloqua avec un grand sourire (/>) mais sa joie fut de courte durée... />

Par la suite, le ballon atterit beaucoup moins souvent "par hasard" dans l'atelier....

[Forcibleman]

Dame-Jeanne

[4413sylvie]

Bonsoir
Les dame-jeanne me paraissent toutes petites sur la photo. A l'époque, j'avais l'impression d'immenses bonhommes. On voit autrement quand on est gosse.
A ce que je vois, cela rigole bien entre vous. Toujours à vous envoyer des vannes.
Je n'ai pas peur du ramendeux même avec son dentier.

Pour infos, je fais quelques séjours à fécamp, rue des Prés, on a trouvé une location saisonnière nickel pour quelques jours.
Mon mari et moi adorons Fécamp. La mer elle nous manque. On habite près de Rouen. Rien à voir avec le climat de Fécamp, où l'on respire et on prend quand même des coups de soleil sans soleil.

Je ne suis pas gendarmette mais dans l'imprimerie.
Rien à voir. Pas de PV à l'horizon.

Je vous laisse
Amicalement à tous.
Sylvie.

Forcibleman, le 16 mai 2010, 16:47 , dit :

Dame-Jeanne

[Forcibleman]

Marchande de poisson au repos au début des années 80. Photo que j'ai prise à l'époque où je faisais du noir et blanc que je développais et tirais moi-même.

[Lucien des 3M]

[quote name='Forcibleman' timestamp='1297437397' post='179657']
Marchande de poisson au repos au début des années 80. Photo que j'ai prise à l'époque où je faisais du noir et blanc que je développais et tirais moi-même.

Très belle photo... />

[Morphéus]

c'est dans quel coin de fécamp?

[Forcibleman]

Bein, étant donné que la photo est dans le topic "Rue des Prés", c'est Rue des Prés ! ! pas loin de la cache du puit. />

[Morphéus]

oui, en faite je voulais savoir dans quel coin de la rue />
pas de la ville />

[Procyon]

Anciennement « chemin-tendant-du-Petit-Moulin-à-la-bBarre-d’Aval, » cette ancienne voie fécampoise nous rappelle qu’un vaste Marais nommés les Prez-Sallez existait en lieu et place du bassin Bérigny et de l’avant-port. Les des fortes marées, les eaux venaient battre les maisons situés au Sud de la rue (cf gravure et cartes), seule partie construite à l’époque. A l’extrémité Nord de la rue, une inondation envahit le 16 novembre 1791 la manufacture de tabacs. Une somme de 37 livres fut versée au citoyen Deshayes « entrepreneur des ouvrages du port » pour remettre les choses en état.
L’existence d’une manufacture de tabacs à Fécamp peut surprendre, elle devait être pourtant à une époque d’une certaine importance, puisque l’on a trace que le 24 Messidor (juin-juillet) de l’an XIII, de la livraison en provenance de Nouvelle-Orléans , par le brick américain Harriot et son capitaine Brake, de quarante-et-une « bourrouttes » de tabac. A cette époque, son directeur était M.Queval, dont certains descendants sont encore probablement dans la cité.

Rue des Prés (en face), Café anglais, carte postale collection personnelle


Sur cette carte, il me semble qu'il y ait la marée chaussée (les 2 véhicules ?), des hommes en blancs qui s'occuperaient de la voirie ?, un homme courbé sur la chaussée à gauche(?) pour tracer, dessiner, délimiter...?

[Procyon]

(fortement inspiré de "Histoire des rues de Fécamp - Banse")
Pour éviter l’envahissement de la chaussée par la mer, il est envisagé en 1833 un rehaussement du sol dans la partie entre la Barre-d’Aval et la Chasse-Barray, travaux préliminaires à ceux qu Quai Bérigny, 2 ans plus tard. A l’extémité de la rue, côté caisse d’Epargne, se trouve une ancienne demeure d’armateur datant du XVè.
En juillet 1876, sur demande de MR Houlbrèque, conseiller municipal, fut terminé le prolongement de la rue jusque l’avenue Gambetta, nécessitant l’expropriation de parcelles de terrain dont le prix atteignit 4000 francs !



Avant d’être transférés rue Gustave Lambert en juin 1909, les bureaux de l’inscription maritime étaient situés à l’angle de la rue des Prés et de l’Avenue Gambetta. Deux ou trois jours avant le départ pour Terre-Neuve, les marins s’y rendent pour passer la revue d’armement. : c’est la passage au bureau. Du capitaine au mousse, chacun a son nom inscrit sur le rôle d’équipage, papier officiel marquant le début de la campagne, signé par l’intéressé, l’administrateur et l’armateur. Chaque homme reçoit les avances qui lui sont nécessaire pour se gréer lui-même et permettre à sa famille pendant son absence.

(à gauche sur la vue ci-dessous)