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Rue Arquaise
#1
Posté 25 novembre 2003, 23:59
"D'après le savant abbé Cochet, cette artère du vieux-Fécamp aurait été une ancienne chaussée
romaine venant de Lillebonne et reliant...le Nord de la Gaule, par Cany, Arques... D'où le chemin
d'Arques par la suite et rue Arquaise.
Longtemps, elle fit partie de la route royale du Havre à
Lille, on la désignait ansi au XVIIè : "Chemin-de-Fécamp-à-Dieppe".
Jusqu'au début du XIX, cette rue étéit celle de Fécamp où le commerce était le plus actif, avec des
passages continues de diligences et messageries..."
inspiré de "l'Histoire des rues de Fécamp" Banse
l'angle de la rue arquaise
romaine venant de Lillebonne et reliant...le Nord de la Gaule, par Cany, Arques... D'où le chemin
d'Arques par la suite et rue Arquaise.
Longtemps, elle fit partie de la route royale du Havre à
Lille, on la désignait ansi au XVIIè : "Chemin-de-Fécamp-à-Dieppe".
Jusqu'au début du XIX, cette rue étéit celle de Fécamp où le commerce était le plus actif, avec des
passages continues de diligences et messageries..."
inspiré de "l'Histoire des rues de Fécamp" Banse
l'angle de la rue arquaise
#2
Posté 07 mai 2006, 16:10
l'ancienne auberge dit la fontaine bouillante
était propriété des abbés de fécamp et tenue en 1753 par la veuve MAURICOURT et le dit LA ROQUE, elle se situait à l'angle de la rue des halettes et arquaise
d'ailleurs j'ai retrouvé une rue proche de la rue arquaise qui devait se trouver en face de l'actuelle rue de l'hopital d'après un dessin du quartier)et qui était nommée ruette BAZIN ou de la galanterie (sans doute un p'tit coin de rv des amoureux)

d'ailleurs j'ai retrouvé une rue proche de la rue arquaise qui devait se trouver en face de l'actuelle rue de l'hopital d'après un dessin du quartier)et qui était nommée ruette BAZIN ou de la galanterie (sans doute un p'tit coin de rv des amoureux)

#3
Posté 07 mai 2006, 16:25
une autre rue tirée des terriers de l'abbaye de fécamp en 1753:
"terrais et batiments des pères capucins.....................le tout assis en la paroisse ste croix borné par la sente ou ruette BAZIN ou merdeuse beurk (je n'invente rien ,imaginons l'hygiène des lieux du moment )tendante de la haute rue du dit ste croix et au pas de calais

"terrais et batiments des pères capucins.....................le tout assis en la paroisse ste croix borné par la sente ou ruette BAZIN ou merdeuse beurk (je n'invente rien ,imaginons l'hygiène des lieux du moment )tendante de la haute rue du dit ste croix et au pas de calais

#11
Posté 17 décembre 2012, 21:42

Jusqu’à l’établissement de la route nationale 25, la rue Arquaise faisait partie de la route royale du Havre à Lille , on la désignait d’ailleurs au XVIII sous le nom de Chemin-de-Fécamp-à-Dieppe.
Jusqu’au XIX, indifféremment nommée rue Arquaise ou Grande Rue, le passage continu des diligences en faisait incontestablement la partie de la ville où le commerce était le plus actif, l’animation la plus importante.
Sur la plupart des demeures, était suspendue au dessus de la porte d’entrée sur une potence en fer forgé, une enseigne aux noms évocateurs : l’Hostellerie de l’Aigle d’Or, tenue en 1637 par Pierre Langlois, qui recevait une surement clientèle de qualité, témoin en en 1646 le passage de Messire Anthoine de Guérout, fondé de pouvoir de Messire Sebastien Carel, Conseiller du Roy. Il y avait aussi l’Hostellerie des Trois-Roys, celle du Lyon d‘Or, tenue par Polley ; celle de La Forteresse, propriété de dame Marguerite Michel ; La Fontaine Bouillante, fréquentée par les artisans, qui tenaient leurs réunions corporatives, et enfin, l’Hostellerie du Dauphin couronné, établie dans la maison du XV siècle qui se trouve à l’angle de la rue Arquaise et celle de la Barricade. Son tenancier était maitre Varquain.
Les boutiquiers et artisans étaient le plus souvent installés dans de modestes rez-de-chaussée, dont la façade en pierre et silex, comportait le plus souvent un important cintre en anse de panier, dans lequel une menuiserie lourde et massive était encastrée.
Un vitrage en verre de bouteille, à petits compartiments enchâssés dans cette menuiserie permettait, de voir ou de… devine la marchandise placée à l’intérieur ou exposée à la vue.
Dans chacune de ces boutiques, l’on y trouvait les objets les plus divers, le clinquaillier y avoisinait avec le potier d’étains ; le savetier avec le poudrier-parfumeur ; l’horlogeur avec le maître-écrivain ; la marchande de frivolité avec la couturière…
#13
Posté 19 décembre 2012, 23:37

Le 15 Octobre 1756, une partie de Fécamp se retrouva rue Arquaise où se déroula une importante manifestation religieuse. Une croix monumentale et son crucifix était inaugurée, élevée par les RR.PP Capucins à l’entrée de la rue et à peu de distance de la Forteresse.
Pendant les premières années du Consulat, le trafic maritime était très intense, ce qui engendrait rue Arquaise un passage très fréquent, de fourgons, véhicules lourdement chargés, en sus des diligences et messagerie. La chaussée, bien que pavée de gal de mer non taillé, devint rapidement impraticable. L’administration fécampoise décida donc le 16 Ventose de l’An VIII, le remplacement du pavage initial par un pavage de grés.
A cette époque, il était d’usage chez les maraîchers fréquentant le marché des Hallettes, de dresser leurs éventaires à l’entrée de la rue, ce qui, combiné à la circulation intense à cet endroit n’était pas sans dangers pour les acheteurs. Là aussi, la municipalité invita ces étalagistes le 9 juin 1810, à reporter leurs tréteaux rue de la Tripere , c'est-à-dire sur le côté droit de la place montant des Halettes à l’Eglise Saint-Léger.
A l’initiative d’un riverain de la rue, M.Bence, le premier réverbère fut installé devant sa demeure en 1821, mettant fin, aux nuits sans lumière.. En 1958, l’assemblée municipale, y décida la mise en place d’un fourneau économique pour la population nécessiteuse, et alloua 6000 Francs à son fonctionnement. Le prix des portions étaient plus que raisonnables, 5 centimes les 40 cl de bouillons gras, 10 centimes les trente centilitres de haricots cuits, ou les 100 g de viande cuite..le succès de l’opération fut donc garanti.
En 1889, les habitants de l’extrémité de la rue Arquaise furent envahis par les eaux sur une hauteur de 25 cm après un violent orage.
C’est dans cette rue où le père exerçait la profession de boulanger, que naquit le 8 octobre 1809, l’abbé Charles Lefebvre, qui dans la suite devint curé de la paroisse de Saint-Sever de Rouen, où en 1852, il conçut le projet d’en faire reconstruire l’église, travail qui devait coûter un million
#14
Posté 03 février 2015, 00:21
Charlotte, le 30 avril 2008, 20:13 , dit :

à encorbellement & colombage
(Max Lemaître)
Quelle est la photo la plus ancienne de feu le Dauphin Couronné, à l'angle avec la rue de la barricade? Peut-être celle ci-dessous, qui date du XIX. Plus bas, une photo qui date des années 70-80
A l'époque de sa prospérité, l'hostellerie ne manquait pas d'allure, avec son pan de bois, aux filières ornées d'entrelas, de coquilles stylisées et de go, tel qu'on en rencontre sur les meubles Henry II.
Le rez-de-chaussée est des plus intéressants, il possédait une décoration entaillée en médaille, avec une diversité rarement rencontrée, qui donne l'impression d'un fond exécuté par une brodeuse.
Sur le pignon, qui donne rue de la barricade, une croisée à meneaux, encadrée d'un ébrasement mouluré et sculpté, aidait à conférer à ce logis un air de noblesse, disparu le jour où le propriétaire vendit à un armateur cette maçonnerie sculptée pour l'ornementation d'une maison d'agrément qu'il faisait construire aux environs de Paris avec d'anciens matériaux de style.
Les 200 francs de l'achat aidèrent à l'établissement du chambranle de brique et à l'enduit de ciment qui cacha les vieille pierre de Fécamp.


La construction du n° 70 peut être considéré comme l'une des dernières à pans de bois et ayant conservé les principes architecturaux d'avant renaissance.
En effet, son rez-de-chaussée de pierre porte les caractéristiques du règne de Henri IV, époque où l'évolution constructive se fait sentir en un confort annonçant les XVII et XVII siècles, où l'on voit s'élever des demeures simples ornées de lucarnes, baties avec l'emploi de la pierre, de la brique, et du silex taillé.

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