Cette rue qui permet aussi la liaison avec d'autres quartier (St-Ouen...) est de fait très industrielle et commerçante. Elle a connu dans son histoire quelques effondrements de maisons, dues aux carrières ("les souterrains de Fécamp" voir ci-dessous)
D'une manière générale, son entretien fut négligé, à tel point qu'il provoqua une forte protestation des fécampois, "le 12 floréal de l'an II" (1er Mai 1794), au citoyen Beugnot, préfet de la Seine inférieure, protestation appuyée par les membres du tribunal de commerce. Le piteux état de la route étant censé provoquer la ruine de mareyeurs par la perte de leurs chevaux et la destruction de leurs voitures.
Le 24 Ventose de l'an IX , se produisit un événement qui boulversa tout Fécamp, mais aussi la Normandie. Vers 5 heures du matin, 3 habitations sur le côté gauche de la route et occupées par les membres des familles Lefebvre, Lavenu et Quesnel, disparurent soudainement de la surface du sol et s'écroulèrent avec fracas au fond des carrières sur lesquelles elles avaient été construite.
Sur les treize personnes qu'abrtaient ces immeubles, cinq furent retirées sans vie et l'une d'elles la veuve Lavenu fut retrouvée dans son lit écrasée sous les décombres.
La présence des huileries d'Ernest Delaunay favorise le développement du Quartier Saint-Ouen : l'accroissement de la population provoque la création d'une école communale.
Vers 1910, Georges Sampic, horticulteur au n° 131, se spécialise dans la vente d'arbres fruitiers et d'ornement et de bégonias tubéreux.
En 1961, la Route de Rouen prend le nom de Gustave Couturier, maire de Fécamp de 1929 à 1959, à l'exception de 4 mois à la libération.