Il me semble avoir lu dans CORSE matin que c'était des CORSES qui avaient prévus ce voyage de longue date.
a vérifier ....
25/06/2007
Le trois-mâts goélette La Boudeuse doit retrouver aujourd'hui Bastia, son port d'attache, après trois ans d'absence. Après avoir sillonné toutes les mers du globe, le voilier a retrouvé les eaux méditerranéennes et réalisé une dernière escale aux Baléares. Son vaste tour du monde, qui aura donc duré trois ans, l'aura emmené à la rencontre des civilisations les moins connues et les moins accessibles. C'est en 2004 que l'aventure a débuté, sous le haut patronage de l'UNESCO. Au cours de cette circumnavigation de 50.000 milles, le navire et ses hommes se sont consacrés essentiellement à la découverte de huit peuples mal connus et difficiles d'accès, disséminés entre l'Amérique du sud, le Pacifique, l'Asie et l'Afrique. Ces huit peuples ont pour dénominateur commun de vivre dans des îles perdues, sur les berges de fleuves oubliés ou le long de côtes délaissées, d'où leur appartenance à ce que l'on peut appeler d'une manière générique les « peuples de l'eau ». Le capitaine de « La Boudeuse », initiateur du projet, est Patrice Franceschi, marin, écrivain, membre de la société de philosophie des sciences et président honoraire de la Société des explorateurs français.
Un navire presque centenaire racheté en 2003
Huit films, des grands reportages et une série de livres naîtront de cette exploration et permettront au grand public de partager les découvertes et les rencontres de l'équipage.
Construite il y a près d'un siècle en Hollande, la Boudeuse a été armée au commerce dans la Baltique et la mer du nord avant de devenir navire école suédois peu après la seconde guerre mondiale. En 2003, elle passe sous pavillon français lorsque Patrice Franceschi la rachète pour la transforme en navire d'aventure et d'exploration. Un an de rénovation sera nécessaire dans un chantier breton. La Boudeuse appartient à une association et, d'un point de vue financier, fonctionne essentiellement par les revenus qu'elle tire de sa production intellectuelle. Pour le reste, elle bénéficie de quelques subventions publiques, mais existe surtout grâce à l'appui d'hommes et de femmes très divers que cette grande aventure passionne. Après un tour des ports de France et un séjour de quelques mois à Paris pour présenter au public le bilan de son action, La Boudeuse reprendra à nouveau la mer pour de nouvelles et lointaines aventures.
Voila !!!!
Autre chose .............
La Boudeuse : Un trois-mâts "heureux qui comme Ulysse"
Quand les bouches à feu de la Citadelle de Bastia s onneront le 25 juin vers midi, le trois-mâts goélette La Boudeuse entrera dans le port corse de la mer Tyrrhénienne, acte final de sa circumnavigation de trois ans à la rencontre des « peuples de l ' eau » .
« L ' ambiance à bord est celle du " retour victorieux " , un enchantement déjà mêlé de nostalgie, après ce formidable voyage autour du monde, sur toutes les mers et océans » , a confié Patrice Franceschi, le capitaine du navire. 50.000 milles nautiques (près de 100.000 km) ont été avalés par l ' étrave du trois-mâts centenaire (24 hommes et femmes d ' équipage, 46 mètres de long, 13 voiles d ' une superficie de 700 m² , 250 tonnes de déplacement), depuis son départ du port de Bastia , le 27 juillet 2004.
A la rencontre des « peuples de l'eau »
« Nous étions partis pour deux ans, dans l ' esprit des grandes expéditions maritimes du Siècle des Lumières. Mais la mer et la mission en ont décidé autrement ... Nous avons dû rallonger notre navigation de onze mois pour mener à bien ces rencontres avec nos frères de la côte, disséminés entre l ' Amérique du sud, le Pacifique, l ' Asie et l ' Afrique » , précise le capitaine de La Boudeuse . Des Yuhups d ' Amazonie aux Badjaos d ' Indonésie , l es huit « peuples de l ' eau » auxquels La Boudeuse a rendu visite et avec lesquels son équipage a partagé, chaque fois pendant plusieurs semaines, le quotidien, ont pour dénominateur commun de vivre dans des îles perdues, sur les berges de fleuves oubliés ou le long de côtes délaissées.
Courte escale en Corse avant de reprendre la mer
Mais ce sont les « découvertes humaines » et interactives qui furent au centre de la mission : « Participer à la vie de ces microsociétés en leur offrant en retour la possibilité de partager notre propre existence » . La simple lecture de l ' itinéraire du trois-mâts est un poème baudelairien : plongeon dans le Pacifique chez les Rapa nui de l ' île de Pâques, « luxe, calme et volupté » en Polynésie, « gémir n ' est pas de mise » aux Marquises, etc.
Et a près quelques jours en Corse, le navire reprendra la mer pour faire pendant l ' été, le tour d ' une dizaine de ports en Méditerranée et Atlantique.
http://la-boudeuse.org/
Pour plus d'infos !!!